Synthétiser la richesse des exposés et des échanges lors de cette matinée en quelques phrases est difficile et conduit inévitablement à de nombreux oublis.
Cependant, nous pouvons retenir plusieurs constats :
Caractérisation de la pollution des eaux pluviales :
- La pollution des eaux pluviales urbaines est mise en évidence par les scientifiques
- Le niveau de pollution des eaux de voiries est corrélé à l’intensité du trafic.
- Constat d’une grande variabilité des concentrations selon les sites instrumentés
- Variabilité aussi, pour un même site, en fonction du moment du prélèvement au cours de l’évènement pluvieux
- Une présence avérée de micropolluants sous forme particulaire (des HAP’s (hydrocarbures aromatiques polycycliques), du plomb, etc…) et organique sous forme dissoute (pesticides /biocides, etc…) dans les eaux de ruissellement.
- La pollution particulaire (diamètre médian = 30 à 40 microns) présente est assez décantable.
Principales recommandations
Les volumes à traiter étant importants, il est primordial de favoriser une gestion à la source afin de réduire au maximum les flux.
L’efficacité de tout de dispositif de traitement ne peut que s’apprécier sur la base d’études amont pour qualifier et quantifier la pollution à abattre
Cette démarche globale doit également favoriser les solutions suivantes :
- L’infiltration au plus proche de la source, soit directement soit indirectement après stockage
- La dépollution si nécessaire.
- et combiner autant que possible différents solutions
La fascicule documentaire Afnor (ref FD P 16-009 JANVIER 2023) permet de cadrer ces éléments de réflexion.